Jour N°1 : Vallouise – Cabane du Jas Lacroix Durée : 7h00
Le topo guide fait partir la boucle à Bourg d’Oisan. Nous avons choisi pour notre part de commencer à Vallouise (1166m) pour 2 raisons principales :
1- On commence par une petite étape
2- On ne commence pas la randonnée par les plus beaux paysages, quoi que
3- C'était très bien comme ça, mais si c'était à refaire, je pense que l'on partirait plutôt de Villar d'Arène.
Nous partons donc pour notre premier jour de marche, le Lundi 31 Juillet aux alentours de 10h00 pour bénéficier des infos météo de l’O.T., ce qui d’ailleurs ne nous rassure pas des masses : Météo France prévoie " beau pour ce jour et orageux pour le suivant ", qui comme par hasard, correspond à l’ascension du plus haut col !
Cela dit, quand il faut y aller, faut y aller… à condition de savoir par où partir. A la sortie du village, le GR n’est absolument pas balisé, mais d’après les dires d’un autochtone, tous les chemins remontent la vallée vers le parking d’Entre les Aygues.(1604m) Et oui, il y a effectivement une route qui permet de gagner 2 heures de marche sur un terrain sans grand intérêt. Il y a même une ligne de bus. Ca sera pour la prochaine fois…
On commence donc par longer le torrent rive droite sur un chemin des plus agréables : plat et ombragé. Par la suite le chemin se rétrécit, puis disparaît tout bonnement. Du coup, on a du perdre facilement ½ heure à s’accrocher aux racines des arbres pour remonter à flanc de côte jusqu’au sentier officiel.
Ca s’annonce bien : on n’est pas capable de suivre un GR sans s’égarer dès le premier jour, et en plus, on commence déjà à ne plus supporter le poids du sac à dos. C’est dans ces moments là qu’on regrette de ne pas avoir plus insisté sur l’entraînement !
Heureusement, le casse croûte nous fait oublier toutes ces petites misères, surtout que le chemin empreinte la route (plus question de se perdre). On se paie même le luxe de prendre le dessert en chemin, avec des framboises sauvages cueillies dans le bas côté entre 2 passages de pots d’échappements crasseux !
Mis à part l’intérêt des framboises et peut être de 2 ou 3 points de vue sur la vallée, on est tous d’accord pour décréter que la prochaine fois on fera le trajet en auto ou en bus. En fait c’est à partir du parking que le sentier devient véritablement sauvage. Ce qui est dommage, c’est que c’est également à partir de là que l’on commence à fatiguer…
Et c’est finalement 7 heures après notre départ que nous arrivons à bout de force, malgré toutes les pauses de plus en plus longues et rapprochées, au pied de la cabane du Jas Lacroix (1946m). Le programme prévoyait au départ 4 heures de marche.
Mais là, quelle récompense ! Quel paysage sauvage ! Pendant plus de 2 heures, en se prélassant au soleil, on refait le plein d’énergie au milieu de cette beauté sauvage et de la quiétude minérale qui rayonne de ces montagnes. Nous ne sommes que des microbes s’agitants au milieu d’un paysage gigantesque. Ca aurait été vraiment dommage de passer à coté sans s’arrêter.
Pour revenir les pieds sur terre, il y a suffisamment de terrain plat pour poser nos tentes, mais on préfère demander aux bergers la permission de dormir dans leur abris (une sorte de débarras aménagé), comme ça, le lendemain on gagnera du temps pour attaquer la montée au col de l’Aup Martin avant de rencontrer les orages.
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