Journée 2 : refuge de l'Aiguille Doran - Refuge du Plan Sec        Durée : 6h00
 
 

Cabane de bergerPeu de dénivelé (en principe) pour cette journée. On longe la vallée de l'Arc et on arrive vers midi au dessus des barrages du plan d'Aval, tout gris et du Plan d'Amon, d'un bleu profond. Superbe panorama sur la Dent Parachée (3697m). Le GR les contourne tous les 2, nous faisant passer le long de cascades et de torrents entourés de rhododendrons. Cette portion de circuit doit être le lieu de prédilection des randonneurs du dimanche, on n’avait encore jamais vu autant de monde ; enfin tout reste relatif. On continue la route jusqu'au refuge du Plan Sec. Il doit être à peu près 4h00 de l'après midi.

Après avoir monté les tentes derrière le refuge (moyennant 30F sans les douches), les gens du coin nous informent qu'un télésiège fonctionne l'été, et qu'il peu nous déposer en plein centre d'Aussois. Ce serait parfait, car faire les courses à cette étape nous éviterait une longue descente à Termignon le lendemain. On se tâte, les deux Renard sont fatigués, alors on décide, Serge et moi-même de descendre faire le plein.

Névé sur un torrentOn vide les sacs pour mieux les remplir, on rechausse les godasses de rando (on ne sait jamais) et on se dirige vers les télésièges. On s'informe de la dernière remontée (18h00 et le gars était prêt à nous attendre jusqu'à 18h15) et on descend faire les courses. Les sacs sont lourds et bien remplis. On achète les tickets de remonté à 17h57. Il faut faire vite mais on prend quand même le temps de regarder la météo, peu rassurante.

Il est précisément 17h59 lorsqu'on se présente aux remontées. Des barrières. On fait le tour pour se rapprocher du gars dans la cabine : C'EST FERME ! Depuis 17h45.

Lac du Plan d'AmonOn lui explique que son collègue nous attendait jusqu'à 18h00 - 18h15 ; que la caissière nous a vendu les tickets pour 18h00 ; qu'on a marché toute la journée ; qu'on en aurait pour 2 heures de marche supplémentaire pour remonter à pieds. Rien à faire le bonhomme était plus têtu qu'une mule, plus borné qu'un fonctionnaire, l'heure c'est l'heure, le règlement, c'est le règlement.

On s'est finalement fait rembourser les tickets, et on a mis 2 heures pour remonter à pieds. Comme quoi on avait eu une bonne idée d’échanger les baskets contre les chaussures de marche ! Le plus rageant a été je crois, de voir le gars du haut qui nous attendait, redescendre finalement à 18h25 !!!

Dent ParachéeLe bon côté des choses : on n'a pas payé le télésiège, et sur le chemin du retour, on a pu observer un pivert.

Bref, si vous vous trouvez nez à nez avec un grand chauve aux remontées mécaniques d'Aussois, transmettez-lui nos amitiés !
 
 



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